lundi 17 septembre 2012

GENERAL DU POMMEAU au départ du Prix René Ballière


Général du Pommeau n'a pas été revu en compétition depuis sa magnifique victoire dans le Prix de Paris, à l'issue d'une belle empoignade avec Insert Gédé.

Dimanche prochain, le fils de Sébrazac va retrouver, entre autres, son grand rival dans le Prix René Ballière. En effet, contrairement à l'an dernier, où il avait effectué sa rentrée aux Sables-d'Olonne, début juillet (il devrait être encore de la partie dans un mois), le champion de Saint-James réapparaîtra en compétition trois semaines plus tôt, son entourage ayant pris sa décision après un exercice probant, lundi, à l'issue de la dernière course sur l'hippodrome de Caen. C'est Christophe Roszac, employé du Haras Gènes Diffusion qui s'occupe du « Général » durant la saison de monte. D'ailleurs, c'est associé à ce jeune lad qu'il s'est entraîné ces derniers mois sur la plage, nous a confié Claude Guégan, responsable du Haras.

Quant à Jules Lepennetier, heureux d'avoir retrouvé son champion, il commentait : « Je l'avais déjà travaillé quatre fois mais, aujourd'hui, c'était un test pour savoir si nous allions le courir dimanche prochain. Celui-ci s'est avéré concluant. En accord avec ses propriétaires, nous avons donc décidé de le présenter. Cette année, il a fini le meeting d'hiver moins fatigué qu'en 2008 et la saison de monte s'est très bien passée. De surcroît, il n'a jamais été arrêté, ayant été attelé tous les jours et travaillé normalement sur la plage. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir sa belle condition physique pour en être convaincu. »

lundi 10 septembre 2012

LES MEILLEURS 2 ANS

En cette année écoulée, comme au cours des trois exercices précédents (il faut remonter à Revoque, vainqueur du Prix de la Salamandre et du Grand Critérium en 2007 pour se trouver en présence d'une autre situation), les cinq épreuves les plus prestigieuses du programme français pour les tout-jeunes poulains et pouliches -celles qui ont droit au label « groupe I »- ont été remportées par cinq sujets différents. Trois de ces grands lauréats, Amonita, Okawango et Sagacity ressortissent à l'entraînement français, ce qui constitue, en soi, un motif de satisfaction. On notera, cependant, que le seul Sagacity a été élevé en France, mais est-ce vraiment étonnant quand on sait que, depuis longtemps déjà, notre pays est devenu davantage terre de courses que d'élevage...

Reprenons les choses chronologiquement. Au mois d'août, à Deauville, nous avons lié connaissance avec le britannique Bad As I Wanna Be qui a fait forte impression en laissant à six longueurs son plus proche poursuivant dans le Prix Morny. Avions-nous affaire à un nouveau My Swallow, à un clone d'Arazi ? Apparemment non, puisque cet alezan au patronyme curieux (on peut le traduire par «aussi dissipé que je peux l'être») a échoué ensuite à deux reprises, devant se contenter de la quatrième place tant dans le Prix de la Salamandre que dans les Middle Park Stakes, à Newmarket. Dans cette dernière course, notons-le, Endless Summer, son dauphin sur l'hippodrome de la Touques, prenait une complète revanche en finissant deuxième de Minardi, trois longueurs devant lui.

Un invaincu

Dominés sur la ligne droite de Deauville, les sujets français le furent aussi à l'occasion du Prix de la Salamandre, dans lequel, de manière étonnante, la pouliche Wooden Doll était leur unique représentante. Cette pensionnaire de Christiane Head a dû se contenter de précéder Bad As I Wanna Be, grand favori complètement défaillant, tout en terminant à distance respectueuse de Tobough et de Honours Lists.

Le gagnant, fils de Barathea, un des meilleurs «Sadler's Wells» au haras, et de Lacovia, lauréate du Prix Saint-Alary et du Prix de Diane, allait ensuite obtenir une troisième victoire, pour autant de tentatives, en s'octroyant très nettement les Dewhurst Stakes. Son évidente grande classe avait tout pour séduire et on apprenait, à la fin du mois d'octobre, qu'il porterait en 2001 la casaque de la toute puissante Ecurie Godolphin...