lundi 10 septembre 2012

LES MEILLEURS 2 ANS

En cette année écoulée, comme au cours des trois exercices précédents (il faut remonter à Revoque, vainqueur du Prix de la Salamandre et du Grand Critérium en 2007 pour se trouver en présence d'une autre situation), les cinq épreuves les plus prestigieuses du programme français pour les tout-jeunes poulains et pouliches -celles qui ont droit au label « groupe I »- ont été remportées par cinq sujets différents. Trois de ces grands lauréats, Amonita, Okawango et Sagacity ressortissent à l'entraînement français, ce qui constitue, en soi, un motif de satisfaction. On notera, cependant, que le seul Sagacity a été élevé en France, mais est-ce vraiment étonnant quand on sait que, depuis longtemps déjà, notre pays est devenu davantage terre de courses que d'élevage...

Reprenons les choses chronologiquement. Au mois d'août, à Deauville, nous avons lié connaissance avec le britannique Bad As I Wanna Be qui a fait forte impression en laissant à six longueurs son plus proche poursuivant dans le Prix Morny. Avions-nous affaire à un nouveau My Swallow, à un clone d'Arazi ? Apparemment non, puisque cet alezan au patronyme curieux (on peut le traduire par «aussi dissipé que je peux l'être») a échoué ensuite à deux reprises, devant se contenter de la quatrième place tant dans le Prix de la Salamandre que dans les Middle Park Stakes, à Newmarket. Dans cette dernière course, notons-le, Endless Summer, son dauphin sur l'hippodrome de la Touques, prenait une complète revanche en finissant deuxième de Minardi, trois longueurs devant lui.

Un invaincu

Dominés sur la ligne droite de Deauville, les sujets français le furent aussi à l'occasion du Prix de la Salamandre, dans lequel, de manière étonnante, la pouliche Wooden Doll était leur unique représentante. Cette pensionnaire de Christiane Head a dû se contenter de précéder Bad As I Wanna Be, grand favori complètement défaillant, tout en terminant à distance respectueuse de Tobough et de Honours Lists.

Le gagnant, fils de Barathea, un des meilleurs «Sadler's Wells» au haras, et de Lacovia, lauréate du Prix Saint-Alary et du Prix de Diane, allait ensuite obtenir une troisième victoire, pour autant de tentatives, en s'octroyant très nettement les Dewhurst Stakes. Son évidente grande classe avait tout pour séduire et on apprenait, à la fin du mois d'octobre, qu'il porterait en 2001 la casaque de la toute puissante Ecurie Godolphin...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.